La Libération
Le 31 août 1944, Paris est libéré depuis une semaine et c’est au tour de Cholet de retrouver la liberté grâce aux actions conjointes des membres de la Résistance et des parachutistes venus de Londres.
La libération de la Ville s’annonce dès le début du mois de juillet, par des parachutages au Bois d’Anjou, près de Somloire.
Des actes précurseurs
8 juillet : quatre combattants des F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur) font dérailler un train allemand à destination de la Normandie.
14 juillet : un drapeau tricolore flotte sur l’Hôtel de Ville de Cholet.
19 juillet : un convoi allemand est attaqué par les F.F.I. de Cholet entre Coron et Vihiers. Un camion est intercepté et douze hommes sont faits prisonniers.
28 et 29 juillet : des parachutistes de la S.A.S. (Spécial Air Service) renforcent la base du Bois d’Anjou.
7 août : alors qu’il transportait des armes pour les F.F.I. Michel Créac’h est fait prisonnier à La Boulaye, près de Chanteloup, par des soldats allemands qui le torturent et l’exécutent.
8 août : les Allemands subissent de lourdes pertes (plus de 80 tués et de nombreux blessés) lors de l’attaque de la base de parachutistes du Bois d’Anjou. Au cours de ces combats, un F.F.I., Etienne Ferrari, blessé, est fait prisonnier, torturé puis exécuté.
23 août : un groupe de six hommes (Alexandre Peltékian, le lieutenant Colas, Pierre Peltékian, Maurice Durand, Joseph Defontaine et Benjamin Ferchaud) prend d’assaut un dépôt de munitions allemand, installé à la Poste.
26 août : des explosions secouent Cholet. L’occupant y fait sauter le pont qui soutient la ligne de chemin de fer Cholet-Nantes, sur la Moine. Les Allemands détruisent également, de façon systématique, toutes les installations de la gare de Cholet.
28 août : aux Cerqueux-de-Passavant, dix résistants, conduits par Alexandre Peltékian, attaquent, avec l’aide fortuite de quelques artilleurs italiens, un groupe allemand supérieur en nombre. Des pertes importantes sont infligées à l’ennemi.
Cholet enfin libre !
Le 31 août, Cholet est libéré et le lendemain, Alexandre Peltékian est nommé Commandant d’armes de la Place de Cholet. Le Comité local de la Libération de Cholet se rassemble le jour même pour nommer son président et éditer son premier bulletin d’informations.