L'école communale, rue du Paradis
Une école de filles construite à l'aube de l'école primaire obligatoire…
Au milieu du 19e siècle, le nombre de places dans les écoles communales est insuffisant pour accueillir toutes les petites filles de la Ville. La municipalité décide donc, en 1878, la construction, dans les quartiers est, d'une nouvelle école de filles. Le maire, Victor Marie-Baudry confie le projet à l'architecte Georges Berjaud.
Le programme prévoit la construction, rue du Paradis, d'une école pour 300 filles, d'une salle d'asile pour 200 enfants, (garçons et filles), et le logement des maîtresses et de la directrice, au centre de la construction. Selon les souhaits du maire : " les deux habitations, quoique situées sous un même toit, ne devront avoir aucune communication entre elles. Il y aura donc deux entrées, deux vestibules, deux escaliers… chaque logement devra comprendre une cuisine munie d'un fourneau et d'un placard, une décharge-laverie munie d'un évier, une salle à manger, deux chambres à coucher, un cabinet d'aisances, une cave et un bûcher ". Enfin, l'école sera pourvue de préaux, d'une salle d'exercices, cours et petits cabinets. Le tout construit " avec simplicité et économie " en pierre de taille calcaire, en briques et en granit et recouvert d'ardoises.
La première rentrée scolaire a lieu le 15 septembre 1881 soit quelques mois avant la loi Jules Ferry du 26 mars 1882 rendant l'enseignement primaire obligatoire. Quelques années plus tard, la Ville aménage le grand square d'entrée et ferme les jardins de l'école par de grandes grilles en fer forgé façonnées par le serrurier choletais Ferdinand Paillou.