Les premiers équipements sportifs de Cholet
Jusqu'en 1960, les aménagements sportifs ne sont pas particulièrement développés.
Au 19e siècle, la pratique sportive est intimement liée à la préparation militaire, notamment après 1870 et la défaite de la guerre franco-prussienne. Afin de devenir de vaillants soldats, les jeunes gens apprennent le maniement des armes, la gymnastique et le vélocipède.
Les premières sociétés sportives de Cholet voient le jour : la Jeune France, les Enfants de Cholet et le Véloce-Club. Si la Ville subventionne plusieurs sociétés sportives, elle n'investit pas encore dans des équipements spécifiques. Ces derniers sont donc privés et propriétés des sociétés ou des patronages.
Les grandes compétitions se déroulent au vélodrome, boulevard Victor Hugo, ou au champ de course de l'aérodrome.
En 1955, la Ville rachète le vélodrome afin d'y aménager un des premiers stades municipaux. Il est dénommé Auguste Grégoire, en 1965, en mémoire de l'adjoint au maire à l'origine de l'aménagement du stade.
À partir des années 60-70, de nombreux équipements sportifs voient le jour (source : l’ouvrage 1965-1995. L'audace d'une ville. Maurice Ligot) : en 1965, la piscine découverte Manceau et le stade du Bordage Fontaine ; en 1966, le gymnaste Jean Macé ; en 1967, le stade Marie Baudry ; en 1969, le stade omni-sports et le stade de Rambourg ; en 1971, la salle Laënnec et le stade de La Treille...
En 1972, en raison des efforts accomplis en faveur des équipements sportifs et du soutien aux associations sportives, la ville reçoit la distinction de Ville la plus sportive de France.