Insolite - Quels calvaires !

Le saviez-vous ?

Vous les croisez peut-être sans y faire attention tant ils sont discrets et bien intégrés dans le paysage pourtant, ils sont là depuis longtemps. Les calvaires, bien souvent de simples croix, parfois aussi des statues, sont nombreux à Cholet. Vous pouvez en voir rue Bonchamps, rue Sadi-Carnot, boulevard Chanzy, avenue Napoléon Bonaparte, à la Tremblaye... Cette liste n'est pas exhaustive. Ces croix, dites de mission, symbolisent la foi catholique. Au XIXe siècle, des missionnaires sont chargés de restaurer la pratique religieuse dans les paroisses. À la fin de trois semaines dédiées au culte, une croix est édifiée dans un quartier.

Les archives des calvaires choletais : 

3J739 / Calvaire du Breloquet 

3J888 - Presse, 1899, 1901 et 1923 / Calvaire, boulevard Chanzy

Presse, 1899 / Calvaire, boulevard de Strasbourg

6Fi749 / Calvaire, rue de Lorraine

6Fi748 - 21Fi 478 - Presse, 1890 / Calvaire, rue Sadi-carnot

Presse, 1932 / Calvaire, rue de la Vendée

Le calvaire de la Croix-Blanche

La croix de mission située à l'angle du boulevard Chanzy et de la rue de la Croix-Blanche, autrefois vieille route du May, date de la mission de 1899. Elle est composée d'une croix latine, de la statue de Jésus en croix, le tout posé sur un rocher. Elle était entourée d'une grille qui a été vandalisée en 1901. Le rocher, postérieur au calvaire, est l'œuvre de l'architecte Maurice Laurentin. Il lui a fallu plus de 200 kg de ciment pour créer ce décor en 1913. Il a aussi repeint la croix en blanc à la demande de l'abbé Dubillot, curé de Notre-Dame. Dix ans plus tard, en 1923, un cyclone frappe la ville de Cholet et la croix tombe dans les douves de la ferme de la Tréplonnière qui se situait juste derrière elle. En raison de la présence de ce calvaire, la rue Jean Mermoz change de nom en 1954, et devient la rue de La Croix-Blanche.