Les archives du Choletais
Les archives du Choletais

Chapelier

Un métier d'autrefois à découvrir chaque mois !

Ainsi pour nettement poser la question, un étudiant prend bien plus soin de son chapeau que de son habit.

Balzac, Le père Goriot, 1835.

Fiche métier

Définition : Fabricant de chapeaux partageant les mêmes statuts que les bonnetiers en 1451. La corporation est définitivement organisée en 1578. La chapellerie s'industrialise à la fin du XIXe siècle." Dictionnaire illustré et anthologie des métiers du Moyen Âge à 1914

Matière première : Poils de différents animaux (poils de castor, de lièvre, de lapin, de chameau, duvet d'autruche, laine d'agnelin et de mouton), plumes (paons et flamands).

Technicité : Le chapelier utilise de nombreux outils, passant par le grand couteau au tranchoir, afin d'arracher les poils sur la peau de l'animal. Afin de mettre en forme le chapeau, le chapelier utilise une étoffe qui porte le nom de "feutre". À l'aide d'une colle ou de gomme, fondue dans l'eau, le chapelier permet au chapeau de devenir plus ferme. Puis, après l'avoir longtemps brossé, on le lustre avec de l'eau claire et pure. 

Spécialités : Chapelier de soie, d'orfrois (or, soie, perles), de coton, de feutre, de fleurs, de paille, de paon (plume).

Chapeliers de Cholet

On trouve de nombreux chapeliers dans les anciens annuaires. En 1811 : Camus, rue Nantaise, Lecoq, rue St-Martin et Peleau, rue St-Pierre ; en 1854 : Chevalier, place Notre-Dame, Roquet et Soulard, rue Nationale ; en 1897 : Priouzeau, Bonneau et Chenard, rue Nationale et Perrault, rue du Commerce ; en 1912 : Bonneau, Braconnier et Prouzeau, rue Nationale et Perrault, rue du Commerce ; en 1942 : Chauveau, rue St-Pierre, Menard et Mauxion, rue Nationale et Perrault, rue du Commerce ; en 1970 : Ménard, rue Nationale et Chauveau, rue St-Pierre.

Partager sur