Les archives du Choletais
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Fleuriste

Un métier d'autrefois à découvrir chaque mois !

Les boutiques des fleuristes n'ont jamais de rideaux de fer. Personne ne cherche à voler des fleurs.

L'écume des jours. Boris Vian

21Fi383 - La marchande de fleurs, 1900. Coll. AMC
21Fi383 - La marchande de fleurs, 1900. Coll. AMC

Définition

Fleuriste. Un seul mot pour définir plusieurs métiers. On distingue au XIXe siècle,

- les jardiniers-fleuristes ou horticulteurs-fleuristes qui produisent et vendent des fleurs naturelles ;

- les fleuristes (ou bouquetières) qui sont marchandes de fleurs ;

- et les fleuristes (ou fleuristiers) qui sont fabricants de fleurs artificielles.

Selon que l'on parle d'un homme ou d'une femme, on retrouve plusieurs termes : les jardiniers-fleuristes ou les horticulteurs-fleuristes sont presque toujours des hommes qui ont en commun de produire et vendre des fleurs (mais aussi des légumes ou des arbres). Mais difficile de reconnaître la marchande de fleurs naturelles de la fabricante de fleurs artificielles qui, toutes deux, sont appelées simplement fleuristes !

En 1888, la Ville de Cholet crée un marché aux fleurs le dimanche matin, boulevard Gustave Richard, puis, parce que "l'emplacement proposé à le grand inconvénient d'être balayé par le vent du Nord, fort nuisible aux plantes et aux fleurs sortant des serres" sur la place Travot.

Les fleuristes spécialisées dans la fleur artificielle à Cholet

1912 : Mesdames Alphonsine Demonville et Boisson, rue Nationale ; Delle Chouteau, rue Nantaise. 1888 : Flavie Chouteau, rue Nantaise - 1856 : Anne, Marie, Sidonie et Marie-Joséphine Soulet, rue Nationale - 1851 : Augustine Levron, rue Nantaise.

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