Une ville en quête d’eau
Au XIXe siècle, l'accès à l'eau potable est limité.
Au XIXe siècle, les habitants de Cholet s’approvisionnent en eau potable grâce aux puits et aux fontaines publiques. La situation sanitaire pose problème, surtout en été lorsque les puits sont asséchés, ce qui conduit à la mise en place des premiers captages, notamment à La Ragasse et à La Rucette, et l’interdiction répétée d’utiliser l’eau des puits pour un usage industriel ou pour les animaux.
L’eau courante commence à être installée dans les foyers et fonctionne par système de concession pour les abonnés. Ce processus se généralise, entraînant la suppression progressive des bornes-fontaines. L’arrivée des robinets dans les maisons marque une transformation majeure du quotidien et de l’hygiène domestique. Ce développement s’inscrit dans un vaste mouvement national de modernisation des infrastructures.
En 1943, la consommation maximale par personne ne doit pas dépasser 2 m³ d'eau par personne ou par trimestre. Les contrevenants s'exposent à une fermeture de leur branchement. Le véritable tournant a lieu en 1957 avec la construction du barrage de Ribou, qui permet de stocker plusieurs millions de m³ d’eau.