La gestion des déchets

À cette époque, le ramassage est confié à des entrepreneurs de vidange privés qui passent avec leur tombereau pour collecter les " boues ". Tout ce qui peut être récupéré l'est par ceux que l'on appelle les chiffonniers.

En 1945, le conseil municipal de Cholet décide que le service de ramassage des déchets sera désormais assuré par le personnel municipal. À la même époque, se pose la question de rendre obligatoire l'usage des poubelles ! Mais l'après-guerre coincide aussi avec les débuts de la société de consommation qui induit une augmentation des déchets et l'apparition du plastique et du " jetable " dans les poubelles. Il existe alors deux méthodes de traitement des déchets : l'incinération ou la mise en décharge.

L'usine d'incinération de Cholet est mise en service en 1973, route de Toutlemonde. Les particuliers peuvent y déposer directement leurs déchets. Pour les gros volumes, " les encombrants ", la Ville propose un service d'enlèvements aux particuliers " sur simple appel, toutefois, ce service mal connu du public conduisait à des pertes de temps et d'immobilisation de matériels importantes ". C'est pourquoi, en 1979, la municipalité organise un service de collecte par conteneurs, répartis en différents points de la ville et relevés toutes les trois semaines avant d'être envoyés vers la décharge de La Séguinière. Avec ce système, elle espère faire disparaître les décharges sauvages. 

La loi de 1992 instaure la valorisation des déchets et interdit leur mise en décharge. Des bacs de tri, colonnes à verre et plastique, sont installés et la population est incitée au tri. En septembre 1994, à proximité de Michelin, ouvre alors la déchetterie de La Blanchardière, site unique pour la collecte et le tri des encombrants.