Rue du Maréchal Foch

En 1851, François-Désiré Vauquelin (1811-1877), épicier en gros, spécialisé dans la vente de teintures textiles, achète une masure le long de la rue du Maréchal Foch. Il l'a fait démolir et fait construire, à la place, une belle maison bourgeoise et deux petits pavillons bas. En 1867, il missionne l'architecte François Daviau pour des travaux de rehaussement et d'embellissement de la façade. Les deux petits pavillons sont surélevés ce qui permet d'aménager deux chambres supplémentaires, une lingerie et une salle d'eau. Pour agrémenter la façade, trois balcons de fer forgés sont fabriqués par des artisans de Cholet. Le plus grand d'entre-eux pèse 160 kilos ! Pour le grand jardin, à l'arrière de la maison, François-Désiré commande à l'architecte une grande volière. Les Archives conservent encore aujourd'hui les trois projets proposés au propriétaire, dont l'un, sur pilotis, sans savoir lequel a été éxécuté. À la mort de François-Désiré, son fils François-Charles (1837-1912), hérite de la propriété et du commerce familial. C'est un personnage important à la fin du 19e siècle : négociant, conseiller municipal, et surtout, pendant plus de trente cinq ans, capitaine commandant de la compagnie de sapeurs-pompiers. Il fut d'ailleurs décoré à deux reprises en 1885 et 1897 pour son dévouement. Après son décès, ses fils Charles et François, héritent de la maison. Elle devient ensuite la propriété de la société Auguste Descamps puis celle du docteur François Chambelland qui entreprend de gros travaux de rénovation, en 1956, sous la conduite de l'architecte Marcel Passini.