Les archives du Choletais
Les archives du Choletais

PORTRAITS au FÉMININ

Louise - MARIE - Thérèse - Anne - Rose - Jeanne - NINON - Menie - Paule - Laure - Françoise - Camille - SOPHIE - Mélanie - Geneviève - Agathe - ZOÉ - Germaine - Chloé - Jeannine - Bérangère - EMMANUELLE - Catherine - LOLA - Nathalie - Hélène - HENRIETTE - Céleste - EUGÉNIE - Charlotte - Angélique - SUZANNE - Victoire - Pauline - Rosalie - AIMÉE - JOCELYNE - Raymonde - Jade - Alice - Emma - AMBRE - Céline - Émilie - Aurélie - LAETITIA - Virginie - Delphine - NOÉMIE - Sylvie - Christine - Catherine - Brigitte - PATRICIA - Martine - Monique - Nicole - Chantal - ANNIE - Sylviane - Agnès - CLAUDE - Denise - Yvette - Madeleine - Eulalie - Martine - Ginette - KARINE - Geneviève - Aline - Théa - PAMÉLA - Élise - Kelly - Sandra - VALÉRIE - Géraldine - Carla

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PORTRAITS DE FEMMES

L'histoire des femmes, née dans les années 70, est plus que jamais d'actualité 

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Les Archives municipales de Cholet conservent dans leurs collections de nombreuses ressources documentaires et iconographiques permettant de mettre en valeur l'histoire des femmes.

À l'occasion de la Journée Internationale des Archives, le 9 juin 2023, le service des Archives municipales vous propose une exposition numérique consacrée aux Choletaises, connues ou anonymes, et à leurs histoires.

Femme de pouvoir, résistante, scientifique, ouvrière ou entrepreneuse... les dix portraits esquissés mettent en lumière le parcours et la vie des femmes, aux 19e et 20e siècles.

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gLes débutantes aux courses, 1899 – Archives municipales de Cholet, 21Fi206g 

 

  

 

 

 

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LA DÉVOUÉE

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Photographie, baptême, 1912 - Archives municipales de Cholet, 21Fi1549
Photographie, baptême, 1912 - Archives municipales de Cholet, 21Fi1549

Image d'illustration

MARIE BENETEAU

1800-1847

Sage-femme

Mariée et mère de famille, Marie Beneteau, dévideuse, commence l'apprentissage du métier de sage-femme à l'âge de 26 ans. Depuis 1803, des cours gratuits d'accouchement sont établis dans chaque département. Les élèves doivent suivre deux de ces cours et pratiquer elles-mêmes pendant six mois sous la surveillance d'un professeur (ou observer pendant neuf mois), avant de se présenter à l'examen. Pour suivre ces cours d'accouchement, Marie a du obtenir l'autorisation de son époux. Il devait s'engager auprès du maire à rembourser le prix des cours si elle abandonnait la formation avant l'examen. Marie est admise aux cours gratuits à l'hospice civil d'Angers, en 1829. Un an plus tard, elle reçoit son brevet de capacité de sage-femme. Selon le maire de l'époque, les qualités indispensables d'une sage-femme sont " un âge mûr, de la santé, de la vigilance, l'amour de son état, le dévouement aux pauvres, une instruction bien reconnue, de la simplicité dans les mœurs qui la fera apprécier par les gens de la campagne, de l'intelligence et un certain usage qui lui gagnera l'accès des dames de la ville ". Les sages-femmes sont alors peu nombreuses à Cholet et les femmes aisées préfèrent l'aide d'un chirurgien pour leur délivrance. Sage-femme et enseignante sont alors les deux professions féminines recrutées par les municipalités.

 

> Pour consulter les sources et les documents

> Podcast "Lectures d'archives", épisode 1 : la candidature de madame Merveilleux du Planty à un poste d'enseignante

 

  

 

 

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1791

Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges. " La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. "

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gDes lavandières, 1950 – Archives municipales de Cholet, 21Fi1563g 

  

 

 

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LA LABORIEUSE

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Photographie, Ets Richard, 1894 - Archives municipales de Cholet, 21J54
Photographie, Ets Richard, 1894 - Archives municipales de Cholet, 21J54

Image d'illustration

MATHILDE CHENARD

1839-1910

Ouvrière textile

Mathilde Chenard est ouvrière dans une filature au 19e siècle. Une petite main parmi les milliers que compte alors Cholet. Née en 1839 de père inconnu et d'une jeune ouvrière textile, elle entre, dès son plus jeune âge, dans l'entreprise Richard fils où travaille déjà sa mère. On la retrouve en 1851, âgée de 12 ans, sur une liste recensant les enfants travaillant dans les filatures. À cette époque, dans les usines Richard, chez Deschamps et Journet, les enfants sont employés, dès 8 ans, à des postes de cardeurs ou de bobineurs. Ils font de grosses journées de travail avec une présence dans l'usine de 13 heures par jour en moyenne. Le salaire des enfants varie de 20 centimes à un franc, alors qu'un pain coûte 23 centimes. Pour seule instruction primaire, ils bénéficient d'un quart d'heure à une demi-heure d'enseignement religieux et d'un peu de lecture, donnés à l'intérieur de la filature. À 18 ans, Mathilde, quoique encore mineure, épouse un tisserand du nom de François Pérédy. Après plusieurs grossesses, Mathilde doit quitter la filature et rester à la maison. Elle travaille à domicile comme dévideuse tout en s'occupant de ses enfants. À un âge bien avancé, François et Marie ouvrent un commerce de triperie, rue de la Casse.

 

> Pour consulter les sources et les documents

> Podcast "Lectures d'archives", épisode 2 : des cardeuses dénoncent leur temps de travail au commissariat

  

 

 

 

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1804

Le Code Civil consacre l'incapacité juridique totale de la femme mariée.

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gLa première sortie en landau, 1918 – Archives municipales de Cholet, 21Fi1606g 

 

 

 

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LA SCIENTIFIQUE

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Portait, Dictionnaire biographique illustré du Maine-et-Loire, Wagner, 1958
Portait, Dictionnaire biographique illustré du Maine-et-Loire, Wagner, 1958

NATHALIE FAÏN

1865-1935

Botaniste-Herboriste

Anathalie Colaisseau (dite Nathalie) épouse Faïn, fille d'un boucher, est née à Andrezé en 1865. Elle sort diplômée de l'École de médecine et de pharmacie en 1890. Elle est aussi membre de la Société des sciences naturelles et membre du Syndicat des herboristes de France. Entre 1904 et 1919, elle tient avec son époux, lui-même herboriste et botaniste, une boutique " L'herboristerie moderne ", rue du Commerce, en face de l'église Notre-Dame. Elle y vend des plantes médicinales, des boissons digestives, des bandages et des articles de grossesse. Avec son époux, elle fabrique sur mesure des appareils de bandages et des ceintures ventrières. Ses produits phares sont "Le Merveilleux", digestif des montagnes, la tisane mensuelle "Roséa" et le thé pectoral de "Sainte-Amélie".

À cette époque, les femmes sont encore peu nombreuses à suivre des études scientifiques. L'enseignement secondaire féminin est institué en 1880. Les matières scientifiques comme la zoologie et la botanique y sont enseignées. L'objectif est de pouvoir différencier les animaux et les plantes, utiles et nuisibles.

Joseph et Nathalie Faïn vivent rue du Commerce avec leur fils Joseph. En 1919, ils vendent leur officine et partent vivre à Avignon où ils tiennent une boutique d'orthopédie "À la Croix d'Or", jusqu'en 1935.

 

> Pour consulter les sources et les documents

 

 

 

 

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1850

La loi Falloux oblige les communes de plus de 800 habitants à ouvrir une école de filles.

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gLes employées de bureau, Ets Morellet Guérineau, 1942 – Archives municipales de Cholet, 21Fi1587g 

 

 

 

 

 

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L'ÉLUE

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Photographie - Collection particulière
Photographie - Collection particulière

MARIE BOUSSEAU

1883-1963

Conseillère municipale

Par arrêté préfectoral du 7 avril 1941, Marie Bousseau est nommée, comme ses homologues masculins, membre du Conseil municipal dirigé par le maire Alphonse Darmaillacq. Mme Bousseau est née Marie Vachez, à Cholet, le 14 juillet 1883. Elle est la fille de Maurice Vachez, magistrat, un catholique fervent, et de Rose Bonnet, fille d'une "ancienne et honorable famille de Cholet, à la tête des œuvres religieuses de charité et d'enseignement ". Elle épouse le docteur Auguste Bousseau, à Cholet, en 1903. Comme sa mère avant elle, Marie s'investit dans les œuvres de charité. En 1931, elle succède à sa mère à la tête de la présidence des Dames de la Miséricorde, œuvre dédiée au service des pauvres. Marie Bousseau est membre du Conseil municipal de 1941 à 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, en charge de la commission du Bureau de bienfaisance, C'est la première femme à occuper cette fonction.

Elle décède le 18 novembre 1963, à Cholet. Dans sa nécrologie, la presse parle d'elle comme d'un "ancien conseiller municipal, veuve du docteur Bousseau, connu et estimé" !

 

> Pour consulter les sources et les documents

 

 

 

 

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1861

Pour la première fois en France, une femme est admise à l'épreuve du baccalauréat.

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gMini-bicyclettes pour mini-robes, 1966 – Archives municipales de Cholet, 21Fi2172g 

 

 

 

 

 

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LA PROTÉGÉE

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Photographie, 1924 ©Béatrice de Malleray - Ouvrage "Suzanne Pellaumail. 1914, Cholet dans la tourmente". Archives municipales de Cholet, BIB 755
Photographie, 1924 ©Béatrice de Malleray - Ouvrage "Suzanne Pellaumail. 1914, Cholet dans la tourmente". Archives municipales de Cholet, BIB 755

SUZANNE PELLAUMAIL

1895-1933

Fille de notable

Suzanne est la fille du grand manufacturier textile Raymond Pellaumail. Née à Cholet, en 1895, elle est la troisième enfant d'une fratrie qui en comptera neuf. Elle grandit dans un magnifique hôtel particulier situé rue Nationale. À 18 ans, elle tient un journal intime qu'elle rédige sur un agenda publicitaire du "Palais des Marchands". Les pages qu'elle noircit en l'année 1914 sont les témoins de la vie protégée d'une jeune fille appartenant à la bonne société choletaise, jusqu'à la déclaration de la guerre qui bouleverse sa vie et ses habitudes.

À partir du mois d'août 1914, le journal de Suzanne regorge d'informations sur les échos reçus du front et sur la vie à l'arrière. Pendant la durée de la guerre, Suzanne, comme sa mère ou ses amies, s'investit dans les soins aux blessés, dans l'ambulance de La Retraite. Après la guerre, elle épouse le capitaine Bruno Miche de Malleray à l'église Notre-Dame. Le couple a cinq enfants. Suzanne disparaît prématurément à l'âge de 37 ans, en Suisse. Elle est inhumée à Cholet.

 

> Pour consulter les sources et les documents

> Podcast "Lectures d'archives", épisode 3 : le journal intime de Suzanne au tournant de la guerre

 

 

 

 

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1909

Loi instituant un congé maternité de huit semaines, non rémunéré, sans rupture du contrat de travail.

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gOuvrières de la maison Turpault devant leur machine, 1910 – Archives municipales de Cholet, 21Fi1159g 

 

 

 

 

 

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LA PATRIOTE

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Photographie, 1954 - Archives départementales de Maine-et-Loire, 1669W41
Photographie, 1954 - Archives départementales de Maine-et-Loire, 1669W41

MARTHE DUGAS

1898-1991

Résistante

Le rôle des femmes durant l'Occupation n'est pas négligeable. Environ 15 à 20 % des résistants sont des femmes. À Cholet, on peut citer l'action de Paulette Talhouët, Marie Bouchet, Marthe Dugas, Marie Josephe Roux et Gabrielle Rautureau. Elles prennent de nombreux risques aux cotés des hommes.

Marthe Brosseau est née à Évrunes en 1898. En 1920, alors employée de commerce à Cholet, elle épouse Marcel Dugas, cultivateur. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, Marthe travaille à la SFR (Société Française de Radio). Elle s'investit dans la résistance en distribuant des tracts. Elle est arrêtée en janvier 1943 comme communiste, membre du réseau de résistance Front National. D'abord condamnée à cinq ans de prison, elle est finalement déportée au camp de Ravensbrück. Marthe est affectée à un camp de travail où les prisonniers réparent des vêtements de cuir. À bout de force, elle doit être transférée au camp d'extermination mais en réchappe, presque miraculeusement, lors d'un échange de prisonnières. Elle survit et est libérée en mai 1945. Mais à son retour, elle ne pèse alors que 35 kilos !

Marthe reçoit la Médaille militaire de la Résistance le 28 octobre 1970. Elle est décorée chevalier de la Légion d'honneur, par décret du 3 août 1978, en qualité de sergent de la Résistance intérieure française.

> Pour consulter les sources et les documents

 

 

 

 

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1944

 Les femmes obtiennent le droit de vote. En avril 1945, elles votent pour la première fois lors des élections municipales.

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gLes brodeuses, 1905 – Archives municipales de Cholet, 21Fi2213g 

 

 

 

 

 

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LA VERTUEUSE

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Carte postale, Les Rosières, 1926. Musée d'Art et d'Histoire de Cholet, inv. 979-0335
Carte postale, Les Rosières, 1926. Musée d'Art et d'Histoire de Cholet, inv. 979-0335

OLIVE RAFFLEGEAU

1903-1984

Rosière

Une rosière est une jeune fille que l'on récompense pour sa vertu et sa pauvreté. Les premières rosières de Cholet sont dotées sous l'Empire, par Napoléon, puis la tradition disparaît. Elle renaît, sous la forme d'un prix de vertu, au début du 20e siècle, après la dotation et les dernières volontés de l'industriel Adrien-Henri Delhumeau. Chaque année, entre 1905 et 1971, le maire choisit parmi les jeunes filles de la classe ouvrière, âgées de 21 à 25 ans, celle qui, par sa bonne conduite et son assiduité au travail, aura le plus contribué à améliorer le sort de sa famille.

En 1926, son choix se porte sur Olive Rafflegeau, ouvrière textile, âgée de 23 ans, célibataire, domiciliée chez ses parents, rue Saint-Bonaventure. Fille d'un grêleur et d'une ménagère, elle est à l'honneur, avec deux autres demoiselles, le temps d'une journée. Le 14 juillet, après une réception au théâtre, les rosières sont conduites en cortège dans un landau fleuri au Jardin du Mail. Elles sont alors présentées solennellement à la foule en tenue de mariée. Le prix qu'elles reçoivent correspond à leur dot pour le mariage !

 

> Pour consulter les sources et les documents

 

 

 

 

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1946

Le principe de l'égalité des droits entre hommes et femmes, dans tous les domaines, est posé en préambule de la Constitution.

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gJeunes gymnastes de l'Envol, section féminine de la Jeune France, 1954 – Archives municipales de Cholet, 21Fi1291g 

 

 

 

 

 

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L'ÉMANCIPÉE

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Couverture de l'ouvrage " Comme une lame de fond ", Menie Grégoire, 2007. Médiathèque Élie Chamard, inv. LV GREG C
Couverture de l'ouvrage " Comme une lame de fond ", Menie Grégoire, 2007. Médiathèque Élie Chamard, inv. LV GREG C

MENIE GRÉGOIRE

1919-2014

Journaliste

Journaliste française connue pour avoir animé une émission de radio consacrée à la femme, la famille et le couple " Allô Menie " de 1967 à 1981.

De son vrai nom Marie, née à Cholet, en 1919, elle est la fille d'un architecte connu, Maurice Laurentin. Elle grandit dans une famille traditionaliste chrétienne, dans une fratrie de cinq enfants, puis monte à Paris et fait des études d'histoire et d'histoire de l'art. Elle se marie, en 1943 avec Roger Grégoire, professeur à Sciences Po, puis conseiller d'État. Elle devient mère et interrompt pendant quelques années ses études.

Pendant toute sa carrière, son activité de journaliste et ses œuvres littéraires seront tournées autour de la condition féminine. Menie Grégoire est nommée experte au Conseil national du travail féminin et donne des conférences à travers l’Europe sur le travail, les femmes et la contraception. En écoutant les confidences des auditeurs et des éditrices de RTL, elle réussira à libérer la parole et à lever certains tabous, notamment sur les sujets liés à la sexualité.

Partie de Cholet, Menie garde toutefois un lien avec sa ville natale. Elle est présente à de nombreux événements culturels, comme les Biennales qu'elle affectionne... et dédicace ses romans historiques dans les librairies de Cholet.

 

> Pour consulter les sources et les documents

 

 

 

 

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1965

Réforme du régime matrimonial. Les femmes mariées peuvent gérer leurs biens et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur époux.

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gCortège d'un mariage, place Saint-Pierre, 1947 – Archives municipales de Cholet, 21Fi1871g 

 

 

 

 

 

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LA DIRIGEANTE

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Photographie, revue L'Informateur économique du Choletais, 1975 - Archives municipales de Cholet, 47Per1
Photographie, revue L'Informateur économique du Choletais, 1975 - Archives municipales de Cholet, 47Per1

PAULE CADEAU

1923-2016

Entrepreneuse

L'histoire de l'entreprise Fonteneau Cadeau commence en 1934 quand Marie dit Maria Huteau épouse Fonteneau crée un petit atelier artisanal de confection de layette. En 1945, l'entreprise emmenage avenue Gambetta, au dessus de la banque.

Paule, la fille de Maria, devient PDG de l'entreprise en 1961. L'entreprise s'est spécialisée dans la confection de blouses et compte 130 employées dont 80 piqueuses à domicile. La direction de l'entreprise est familiale : Maria, la mère de Paule, est directrice technique, Paule est PDG, et ses filles sont respectivement directrice commerciale et modéliste.

L'entreprise emploie un personnel presque exclusivement féminin. Les seuls hommes embauchés travaillent à la réception des marchandises et à l'emballage. La société emploie aussi 4 représentants. Les horaires en atelier sont adaptés pour que les femmes aient au moins deux jours chez elle chaque semaine.

 

> Pour consulter les sources et les documents

> Podcast "Lectures d'archives", épisode 4 : le témoignage de Paule sur la place des femmes dans l'entreprise familiale

 

 

 

 

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1974

La loi Veil autorise et légalise l'interruption volontaire de grossesse (IVG).

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gLes sœurs de La Sagesse à l'Hôpital, 1916 – Archives municipales de Cholet, 21Fi240g 

 

 

 

 

 

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L'ADMIRÉE

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Photographie, programme de la mi-carême, 1954 - Archives municipales de Cholet, 1J46
Photographie, programme de la mi-carême, 1954 - Archives municipales de Cholet, 1J46

YVETTE MURZEAU

1929-2020

Reine de la mi-carême

Les cavalcades de la mi-carême existent depuis 1885. En 1908, le Comité des Fêtes organise pour la première fois l'élection d'une reine. Chaque année, entre 1908 et 1948 , une reine des Mouchoirs est élue dans l'un des tissages de Cholet.

À partir de 1948, l'élection s'ouvre aux autres corps de métiers. Il peut y avoir successivement une reine de la métallurgie, du commerce, de l'agriculture… C'est un tirage au sort qui détermine entre trois jeunes femmes celle qui sera la reine. En 1967, l'élection de la reine de la mi-carême est ouverte à toutes les jeunes filles, quelle que soit leur profession. La reine est alors élue par le vote du public.

Yvette Murzeau, née en 1929, est employée de commerce, au magasin Marie-Françoise. En 1954, elle est sélectionnée par le bureau du Comité des Fêtes, avec deux autres jeunes femmes travaillant dans le secteur du commerce, pour concourir au titre de reine. Lors d'une grande soirée, c'est une fève cachée dans un gâteau qui détermine laquelle des trois jeunes femmes est la reine. Yvette " brune et aimant la musique de danse " est sacrée reine du Commerce, pour l'année 1954.

> Pour consulter les sources et les documents

> Podcast "Lectures d'archives", épisode 5 : l'interview de la reine de la mi-carême de 1938

 

 

 

 

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2002

Loi qui substitue la notion de nom de famille à celle de nom patronymique. L'enfant peut porter le nom du père, de la mère ou les deux.

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gLes serveuses du café-restaurant Aux Bosquets, 1953 – Archives municipales de Cholet, 21Fi2148g 

ARCHIVES MUNICIPALES DE CHOLET

Exposition virtuelle :

Conservateur des Archives : Thierry Pineau

Textes et conception graphique : Nathalie Lucas

Affiche : Kelly Resnier

Podcasts :

Sélection des textes et écriture des scénarios : Nathalie Lucas

Montages audio : Aurélie Blais et Nathalie Lucas

Lecture d'archives : Emma Bonneau, Véronique Gauvrit, Nadine Gilbert, Nathalie Lucas, Catherine Mangenot, Monique Pasquier et Pierre-André Sidolle

Copyright : Jingle d'ouverture et final : Pixabay, Serge Quadrado / Bruitages : Pixabay, 25347980, ThanderQuads, Esuarezg / La Sonothèque, Joseph Sardin

Bibliographie :

Thierry Blöss, La femme dans la société française, Presse Universitaire de France, 1994.

Michelle Perrot, Il était une fois l'histoire des femmes, Éditions Lunes, 2001.

Marie-Josèphe Bonnet, Histoire de l'émancipation des femmes, Éditions Ouest-France, 2012.

Christiane Lavaquerie-Klein et Laurence Paix-Rusterholtz, Une histoire d'Elles au XXe siècle, Larousse, 2021.

Prolonger la découverte :

> Archives de Saumur : exposition temporaire "Hors les Murs - Femme & Art" du 1er au 29 juin 2023 dans le hall de la Mairie.

> Archives départementales de Maine-et-Loire : mise en ligne des travaux réalisés par des collégiens, dans le cadre de l’Action éducative départementale, « Figures de femmes » , travaux basés sur la vie quotidienne des Angevines au XIXe siècle.

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